Pour l’une des dernières soirées de 2014, Débrouï-Art, les organisateurs de « Lakomune » ont posé tréteaux et câbles au PARIS 80, près de
Bobigny. Avec plus de 2000m² d’espace divisés en plusieurs chapiteaux, la nuit
dédiée à la musique électronique promettait des surprises peu Komunes. Petit retour sur cette belle
soirée du 19 décembre 2014. Et d’avance, je m’excuse pour les jeux de mots si
communs.
L’arrivée en transports en Komun. J’arrive au Paris 80 vers
1h30, mes trois petits changements plus tard. Malgré le froid et les gouttes de
pluie, on remarque immédiatement que le peuple a répondu présent à l’appel de
la musique, le premier chapiteau étant déjà bien rempli. L’attente au vestiaire
sera peut-être longue mais vu la popularité de l’événement, moi et mes compères,
nous resterons calmes. Une bière à la main, nous partons en exploration.
Le lieu peu Komun. Je redécouvre alors le Paris 80, sorte de
cirque rétro-freak. Habillé par le street-artist SAMBRE pour l’occasion, on aimera notamment le tunnel en bois pour
changer de chapiteau, sorte de KAPLA géant. Mais c’est dans le deuxième (et
immense chapiteau) que le choc se fera pour moi. Les lumières qui illuminent le
sol, le plafond et les effets visuels derrière les performers sont grandioses
et dignes des plus grands spectacles, j’en suis encore extatique. Et puis la
musique alors ?
La musique Kom un BOUM. Vous le savez, je ne suis pas un
spécialiste en musique électronique. Mais les deux ambiances proposées lors de
l’événement m’ont catché en quelques minutes. D’un côté, dans le petit
chapiteau, l’électro-chill plus qu’agréable de plusieurs collectifs
(CRACKICREW, COLLECTIF SEML & SONIC CREW) et de l’autre, dans le
giga-chapiteau, les performances très impressionnantes en full live de DENSE& PIKA, TOM DEMAC, TORB et de la très disco IMPERATRICE. Mélange de sons
et de couleurs qui m’ont convaincu jusqu’au froid du petit matin.
Une soirée avec plein de Kopuns. Si LAKOMUNE porte si bien
son nom, c’est parce que cette soirée rassemblait plusieurs milliers de
personnes autour d’une seule et même envie : écouter de la musique. Pari
réussi pour cette cinquième édition surpeuplée, une première pour moi mais
certainement pas la dernière. Vers 6h15, nous avons donc quitté les lieux, les
derbys boueuses mais avec des bonnes ondes en tête et sur celle-ci un bonnet de la
soirée.
Commentaires
Enregistrer un commentaire