Le week-end du 25, 26 et 27 juin dernier, quelques jours avant la levée de nouvelles restrictions gouvernementales, se tenait la 4e édition du festival au Parc de Champagne à Reims. Monsieur Robs s’y rendait pour la première fois et nous raconte.
Ensuite, c’est Folamour qui nous plonge dans une ambiance house et groove à souhait. Le public, très éclectique, se lève et s’ambiance tout au long du set de l’artiste.
À peine le temps de déguster une poutine que c’est Philippe Katerine qui foule la grande scène, complètement re-décorée pour l’occasion. Un nez et des doigts géants habillent l’espace alors que le chanteur fou commence sa performance. Avec ses titres décalés, son attitude désinvolte et ses blagues perchées, Katerine a rapidement conquis le public (et nous aussi). Il met définitivement le feu lorsqu’il débute son plus grand tube “Louxor” et son fameux gimmick “Et je coupe le son”. L’ambiance change et devient plus rock avec Last Train, que nous découvrons avec intérêt. Les 4 membres venus d’Alsace, habitués de la scène, livrent un spectacle énervé, mais maîtrisé, porté par la voix éraillée et (sur)puissante du chanteur.
L’audience est très largement regroupée devant la scène pour l’arrivée de Soso Maness. Le marseillais, connu pour son single éponyme et ses collaborations avec 13'organisé, raconte son histoire en chanson devant un public déchaîné. Même la team CBB se lèvera pour s’ambiancer sur “Bande Organisée” en fin de concert. La soirée se conclut sur le DJ set de Vladimir Cauchemar, venu foulé pour la seconde fois la scène de la Magnifique. Toujours caché derrière son masque de tête de mort, le beat maker va nous faire transpirer sur son set d’EDM associé à des sonorités house, pour le plus grand plaisir des festivaliers, venus en nombre pour ce deuxième jour.
C’est Yseult qui conclura notre festival. Et quelle conclusion !
Déjà découverte (et adorée) lors du dernier MaMA Festival, la demoiselle n’aura besoin que de quelques secondes pour nous conquérir de nouveau. Pendant les 40 min de spectacle, l’artiste livre une prestation tantôt dansante, tantôt sensuelle, et 100% désinvolte (et ça fait du bien). Avec sa conclusion sur “Corps” en a capella, Yseult prouve à son public (et ses détracteurs par la même occasion) qu’elle est une vocaliste hors pair. WOW !
C’était, pour les quelque 5 400 festivaliers (nous y compris), l’un des premiers festivals de l’été et après plusieurs mois sans accès à la culture. Le pass sanitaire (obligatoire) en poche, nous avons donc foulé pour la première fois le magnifique Parc de Champagne, un écrin de verdure pour découvrir une programmation éclectique entre têtes d’affiches et découvertes musicales.
VENDREDI 25 JUIN
C’est Hervé qui ouvre le bal de cette première journée pour nous sur la grande scène. Le public est encore épars, ce qui n'empêchera pas le chanteur de donner toute son énergie dans son set et de motiver le public à se lever pour danser. Déjà repéré (et adoré) lors du dernier MaMA Festival, la performance nous confirme qu’Hervé est un artiste à suivre. Nous découvrons LALA&CE sur la deuxième scène pour un show intriguant entre le rap, trap et le ragga. Accompagnée d’une dj, elle livre des titres à la fois engagés, sensuels et rythmés et réussit également le pari de faire se lever les premiers spectateurs.
Arrive alors celle que nous attendions le plus lors de cette journée (voire même de ce festival) : Pomme. Lunettes de soleil vissées sur le nez, la demoiselle entame 40 minutes de douceur musicale pour notre plus grand plaisir. Ses blagues et reprise de “Désenchantée” finiront de conquérir notre petit cœur. Autre ambiance avec Chilla dont la performance sera résolument efficace. Entre rap et chant, mais toujours sur des rythmiques puissantes, la demoiselle se livre sur des titres féministes et engagés. On est encore plus fan de “Si j’étais un homme” après sa prestation.
Et qui de mieux que Yuksek pour fermer le bal, on ne sait pas ! Pendant une heure trente, le jeune homme va faire transpirer la foule sur son show à l’orée entre tropicale pop et electro. Originaire de Reims, c’était la première fois pour le DJ à la Magnifique Society, mais probablement pas la dernière. Les festivaliers s’en donneront à coeur joie jusqu’à 23h, heure de fin de cette première (et intense) journée.
SAMEDI 26 JUIN
A peine arrivés sur le festival, ce sont les sonorités orientales de Johan Papaconstantino qui nous accueillent. D’origine grec, le jeune artiste propose une pop teintée d’électronique pleine de références à ses origines. Une invitation au voyage idéale pour débuter la journée. Une ambiance tout aussi chill s’installe sur la grande scène avec Sebastien Tellier, tout de paillettes vêtu, qui semble arriver devant un public déjà très fan. Après une belle introduction au piano, le chanteur barbu enchaîne ses titres dans des versions pop épurées, accompagné par sa voix douce et envoûtante.
DIMANCHE 27 JUIN
Les jambes sont déjà bien lourdes pour ce début de troisième journée qui commence et l’heure est à Gystère. Le multi-instrumentiste, accompagné de son “Live Gang”, ouvre la journée de la grande scène en nous emmenant dans son épopée spatiale faite de groove, de funk et de hip-hop. Nous prendrons d’ailleurs un réel plaisir à échanger avec lui lors d’une interview, quelques minutes plus tard.S’en suit Victor Solf du côté de la scène Globe Trotter. Tout de blanc de vêtu, le jeune homme livre une performance angélique, sourire aux lèvres, porté par sa voix haut perchée définitivement envoûtante. Un coup de cœur pour CBB que vous aurez probablement la chance de croiser en festival cet été.
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