Flavien Bergé Perché, Parcels lumineux, Columbine adoubé... Nous étions au festival Fnac Live

Le festival 100% gratuit Fnac Live a réuni plus de 100 000 personnes pour cette nouvelle édition. Parisiens et touristes ont pu profiter de trois jours festifs sous un soleil radieux. 
Reportage.

Par Monsieur-Robs et Alice L



À peine faufilés dans la foule que c’est au tour de Bon Entendeur de se lancer : le binôme né sur Soundcloud, entame un set d’une heure pour ambiancer la foule. Pari réussi puisque les têtes bougent en rythme et la foule entonne même avec entrain le désormais célèbre remix du « Temps est bon » de Dalida. Cheveux rouges flamboyants, combinaison bleue mécano, on ne peut pas rater Suzane quand elle arrive sur scène. Trente minutes de performance seulement et pourtant, nous sommes littéralement électrisés par la demoiselle : des paroles puissantes et parfois crues ; des pas de danse plus que maitrisés, c’est notre coup de foudre de la soirée.

 Aya Nakamura, la « plus bonne » de nos copines ? 

Il est un peu plus de 21h quand Aya Nakamura monte sur scène devant un parterre très dense. Pour beaucoup de festivaliers, elle était le clou du spectacle. Les tubes s’enchainent et le public s’enflamme de plus en plus devant la demoiselle ; c’est le feu ! Le spectacle sera de courte durée (dû à un problème technique qu’elle annonce plus tard sur Instagram) mais le grand final sur Dja Dja achève quand même la foule de plaisir.


 Étienne de Crecy, oh tiens nous bien

La foule se disperse rapidement, seulement les plus résistants poursuivront la fête avec Étienne de Crecy, un habitué de Fnac Live. Avec un set visuellement et musicalement pointu, le beat maker nous régalera avec ses rythmes planants jusqu’à minuit passé.


Jeudi français 

Crédit Photo : Christophe Crénel 


Divine Clara, Flavien Perché

Le soleil est bel et bien présent, le public aussi. En longeant l'Hôtel de Ville, nous découvrons une longue file d'attente. Normal, le festival est le rendez-vous parisien de ce début d'été où les figures ayant marqué l'année musicale et nouvelles têtes se croisent sur la scène du parvis. Clara Luciani, divine comme à son habitude. Lunettes de soleil vintage sur le nez et chemise verte sur le dos, la chanteuse à la voix de velours a enchanté le parvis de l'Hôtel de Ville à coup de baguettes magiques nommées pour l'occasion "La Grenade", "On ne meurt pas d'amour" ou encore "Nue". Nos coeurs brisés sont vite réparés. Voilà une artiste qui donne du courage avec charme.

Pour continuer cette fin de journée ensoleillée, place à Flavien Berger. Que dire, plutôt "Flavien Perché" dit un rédacteur dans l'espace presse. En effet, le joyeux luron a lâché quelques punchlines entre ses titres ("On est tous rassemblés ici devant des immeubles où vivent des gens… Mais qui vit ici, d’ailleurs ? Ben… Pas nous ! Voilà, c’était ma minute politique") pour le plus grand plaisir des festivaliers. Seul sur scène avec comme danseurs des machines, l'homme à la chevelure longue et bouclée a fait rire et danser un public conquis par son électro savante avant de le faire sauter durant "La fête noire".

Crédit Photo : Christophe Crénel 
Parcels lumineux 

 La soirée se poursuit aux côtés d'un nouveau talent : Silly Boy Blue dont les influences oscillent dans le glam rock et la pop. Jolie découverte. Ensuite, Parcels entre en scène. Les Australiens ont offert un moment funk durant lequel les festivaliers se sont lâchés. Sans nul doute : certains sont allés directement se faire une coupe au bol ou pousser la moustache après avoir vu ce quintet au look inoubliable. Alors que la nuit est tombée sur le coeur de Paris, Eddy de Pretto fait son entrée. Un set à son image : poignant. Les paroles brisent les coeurs avant de les réparer en un beat. Passage réussi pour ce match (de boxe) à domicile.


Vendredi rap'n'pop

Crédit Photo : Sarah Bastin


Le soleil quitte peu à peu son zénith quand la nouvelle pépite rap Glauque entre en scène. Ils sont jeunes, ils sont belges, ils sont francophones. Cela ne vous rappelle pas quelques-uns ? La Belgique n'a plus rien à prouver sur la planète rap depuis plusieurs années. Les petits gars de Glauque réussissent leur exercice avec des textes convaincants. À 19 heures, Kiddy Smile et son extravagance ne se font pas attendre. Musicalement, rien de bien nouveau, mais le show est à couper le souffle. Accompagné par des danseurs pailletés, le maître du voguing a réussi faire bouger autant de collégiennes que de quadras à casquettes. Well done.

Columbine et sa jeunesse

Ensuite, c'est au tour des Rennais de Columbine. Dans le public, ce concert nous rappelle celui d'un certain Nekfeu à Fnac Live il y a quelques années tant nous voyons de jeunes mineures tombées dans les pommes dès leur arrivée. La foule connaît toutes les paroles sur le bout des doigts. Les Bretons ne se prennent pas au sérieux, ils jouent l'autodérision autant dans leur textes que dans leur attitude. Fun fact appris après le concert : Columbine vend plus de merchandising que Mylène Farmer.

Hervé, Hervé, Hervé. Voici un prénom que nous apercevons régulièrement sur la toile ces derniers jours. Ce nouveau (pré)nom de l'électropop est puissant en live. Sa présence scénique impressionne les milliers de Parisiens présents. Beaucoup ne le connaissent pas, mais n'hésitent pas à crier, se déhancher et applaudir avec ferveur cet ovni de 28 ans.

Thérapie Taxi, plus rien à prouver
Dès les premières notes de "Wannabee" des Spice Girls, le public est déjà conquis alors que les Parisiens ne sont pas encore visibles. Thérapie Taxi assure le show avec les titres majeurs de leur album Hit Sale. La soirée se termine aux côtés d'Agoria, sympathique, rien de plus à dire.

Et l'ambiance dans tout ça ? Comme chaque année, Fnac Live promet à son public un lieu magique au coeur de notre belle capitale, de jolies découvertes (coucou Hervé !) et des moments de folie (Thérapie Taxi, Kiddy Smile). En bref une jolie parenthèse en ce début d'été. 








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