MaMA Festival 2018 : (Re)découvrir la musique à Pigalle

Pendant trois jours, ce festival unique en son genre s’installait de près de 10 salles du quartier de Pigalle-Montmartre. L’occasion pour les professionnels et les passionnés de musique de vivre de jolis moments musicaux. Monsieur-Robs raconte son parcours.



LE MERCREDI, c’est par Concrete Knives que nous débutons les festivités. Dans la chaleur presque étouffante de la Boule Noire, nous découvrons la pop à la fois planante et festive des Normands. Ils sont funs et ça fait du bien ! Nous enchaînons avec Museless dans la Chaufferie de la Machine. Débutant la performance par un DJ set sombre et lancinant, elle le poursuivra en chanson et accompagnée d’une danseuse moderne qui captivera les regards.

Nous grimpons les quelques marches qui nous séparent pour aller découvrir Moullinex, notre coup de coeur de la soirée. Le groupe est porté par un chanteur au look flamboyant et à l’attitude folle. C’est disco, c’est funk, le band fera danser toute la salle pendant près d’une heure, et nous aussi. Une jolie découverte que nous continuerons d’écouter en streaming dès le lendemain !

Nous ne pouvions pas manquer NAYA, déjà présente l’année dernière, cette fois du côté du Bus Palladium. La demoiselle, à peine 18 ans, livre une french pop aux accents électroniques, et nous étonne toujours avec la puissance de sa voix éraillée et l’attitude d’une grande. Nous terminerons la soirée de manière improbable avec Ammar 808, toujours du côté de la Machine du Moulin Rouge. Le groupe propose un mix inédit d’électro, de rap et de chant raï. C’est bizarrement cool.

Naya - MaMA Festival 2018

LE JEUDI, nous débutons notre soirée en beauté. Saro, un jeune breton venu présenter à la Cigale un set étonnant et détonnant ; mix de beat box et s’appuyant sur un looper, il crée en live des titres énergiques, parfois poignants, et avec une bonne humeur que fait plaisir à voir. C’est pas parce qu’il vient de Bretagne, mais nous sommes déjà fans !

A l’inverse, nous serons moins convaincus par Part Time Friends qui performe au Bus Palladium. Le duo présente des titres dans la veine pop, mais l’ambiance ne décolle pas et les voix ne sonnent, selon nous, pas toujours parfaitement. Nous préférons aller profiter de notre chouchou du festival - Adam Naas - déjà passé par le MaMA 2017 et Rock En Seine 2018. Le Bus Palladium est plein à craquer quand le jeune homme monte sur scène. Toujours aussi timide et torturé, il convainc simplement grâce à ses titres pleins de douceur, de maturité, mais surtout grâce à cette voix haut perchée qui sait aussi tomber dans les graves. Nous n'en aurons jamais Naas-sez de cet Adam et nous continuerons d'écouter son dernier album en boucle.

Un festival sous le signe de la découverte et de la redécouverte qu'on ne peut définitivement pas manquer !

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