Le festival itinérant a posé ses valises pour la seconde année à Paris et plus précisément à l'Hippodrome de Longchamp - site connu par la plupart puisqu'il s'agit de celui de Solidays - pour deux jours où se sont rencontrés Kasabian, Paul Kalkbrenner ou encore Travis Scott.
BRMC - Crédit Photo : Nicko Guihal |
C'est fluide, c'est fluide et encore fluide. Tel est le maître mot de Lollapalooza. Que ce soit aux navettes, à l'entrée, aux caisses cashless, aux bars ou encore aux toilettes, chacun attend rarement longtemps et c'est plaisant. Passé le côté pratique du festival, place à la musique. BRMC - Black Rebel Motorcycle Club - entame son live sur la Main Stage 2 pour un set divinement construit. C'est rude, les guitares grondent et ça tape point trop n'en faut. Les Californiens oscillent entre rock ardu et instants plus planants avant de terminer sur des morceaux phares de son répertoire comme "Spread Your Love" tout en se lançant dans un bain de foule. Après cette bonne dose de rock'n'roll pur et dur, direction l'Alternative Stage pour laisser son corps s'exprimer à l'écoute de la cumbia électro du groupe Bomba Estéreo. Alliant musique traditionnelle d'Amérique latine et hip-hop, les Colombiens emmènent la foule dans son univers métissé pour un moment de partage et de communication positive. L'envie de danser se poursuit jusqu'à la Perry's Stage (nommé en hommage à Perry Farrell le fondateur du Lollapalooza et leader de Jane's Addiction) dédiée à la musique électronique. Coucou San Holo et sa house assez pouet pouet. Merci et au revoir.
Rock'n'roll will never die ?
Tous les British du festival semblent s'être donné rendez-vous au concert de Kasabian où se rencontrent drapeaux écossais, maillots de foot du club de Leicester (les terres du groupe) et accents pointus. Dès les premières notes de "Club Foot", la foule se déchaîne avant de glisser vers un moment plus pop lors de "You're in love With A Psycho" extrait du dernier album. Ensuite, les Anglais balancent les titres ayant fait leur succès comme "Empire", "L.S.F" ou encore "Fire" tout en rappelant aux Français présents qui sont champions du monde de football avec notamment un clin d'oeil au joueur N'Golo Kanté (palalala). Sergio Pizzorno n'hésite pas à faire remarquer à l'assistance endiablée que le rock ne va jamais mourir - une référence à Neil Young ? - , un message aux tendances actuelles dans les festivals où l'on croise plus souvent Roméo Elvis que Hanni El Khatib ? On ne le saura jamais. Retour à l'Alternative au centre de l'hippodrome pour vibrer aux côtés de Portugal The Man. Les pieds ne touchent plus terre à l'écoute de cette pop planante avant de basculer vers des sons plus rudes. Et la fin ? Fluide, à l'image de cette journée.
Le + : pas assez répété mais c'est la FLUI-DI-TÉ !
Le - : faut casser le PEL (80 euros le pass 1 jour, 9,90 la pinte de Mort Subite etc etc.)
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