Du 23 au 25 juin, Solidays investissait l’hippodrome de Vincennes pour sa 18e édition. Trois jours de musique, de soleil mais surtout de solidarité contre le sida. Monsieur-Robs est venu s’enjailler quelque peu le dimanche et nous raconte.
Bientôt 5 ans que Casse Bon Bon ramène sa frimousse dans le premier festival solidaire de France. Et cette année encore, c’est quelques 170 000 festivaliers de tous âges et tous horizons qui sont venus ce week-end.
La programmation éclectique !
A côté d’un vendredi fou (Mac Miller, La Femme, Kungs, Tale of Us, The Prodigy…) et d’un samedi incroyable (Ibrahim Maalouf, Killason, Birdy Nam Nam), le dernier jour du festival semblait quelque peu vidé de tels adjectifs. Nous découvrirons sur scène quelques pépites autant que nous vivrons de déceptions.
Arrivés à l’hippodrome vers 16h00, nous nous dirigeons, bière à la main, vers la scène Domino ou A-vox est déjà déchainé. Le duo de frère et sœur livre un live explosif à mi-chemin entre le rock teenager et l’électro. Le public semble réceptif, dommage que la voix ne soit pas au beau fixe. La première bonne découverte se fait du côté du Cirkus avec The Geek X VRV. Le duo, accompagné par plusieurs musiciens sur scène, propose un set d’électro futuriste mêlant pop, hip-hop et soul. On pense immédiatement à Caravane Palace, le groupe donne à bouger lentement mais surement. On aime beaucoup !
Crédit Photo : Monsieur-Robs |
Mais pas le temps de terminer le set du duo que nous courons (je ne blague pas, nous courons) jusqu’à la scène Bagatelle pour voir les quelques dernières chansons de Matt Bastard. Aussi énergétique et perché qu’avec Skip the Use, l’artiste donne tout. Mais les titres en solo sont pourtant décevants : pas de refrains accrocheurs au programme, on reste des aficionados du groupe. Au tour de Petit Biscuit de nous surprendre. Découverte de la scène Cirkus l’année dernière, il revient cet année sur la Dôme en artiste accompli. Même si le set semble attendu et préparé pour la tournée des festivals, il n’en reste pas moins efficace. Le public, très jeune, semble en pleine extase. Good job !
Crédit Photo : Monsieur-Robs |
La jolie Imany aussi va ravir le public très nombreux de la scène Paris. Avec sa voix suave et ses titres soul, elle fera l’unanimité. Même si, vers la fin, le spectacle manque peut-être d’un peu de folie et d’énergie, l’artiste embarquera la foule, notamment lors de sa reprise de « Bohemian Rhapsody » et du tube mondial « Don’t be so shy ».
Alors que déjà beaucoup de fans sont du côté de la scène Paris pour attendre le passage de -M-, c’est à Bagatelle que nous partons terminer notre journée. Diplo, producteur superstar, va enflammer pendant près d’une heure le festival. Le beatmaker enchaîne ses grosses productions d’EDM avec des remix de grands artistes avec lequel il collabore (Justin Bieber..). C’est un peu le bordel, c’est un peu trop mainstream au goût de certains, mais c’était aussi le set parfait pour terminer Solidays.
Et l’organisation ?
Contrairement à l’édition précédente qui comptait plus de 200 000 festivaliers, cette édition était beaucoup agréable : la circulation s’est faite sans bousculade ! Même chose pour l’attente aux différents bars qui, malgré quelques minutes parfois trop longues, reste beaucoup plus vivable.
A noter cependant que la superficie du festival ne permet toujours pas de profiter au mieux des concerts. Une programmation remplie certes, mais également 16 kilomètres parcourus en moins de de 6 heures. C’est beaucoup, non ?
Mais, rassure-toi, Solidays, on revient en 2018… et en 2019… et en 2020… !
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