En cette fin de mois de mars, les artistes indépendants étaient à l'honneur au Café de la Danse. L'occasion de découvrir Alan Corbel et Robin Foster. Impressions.
Crédit Photo : Noctambule |
Le premier à ouvrir le bal est Alan Corbel. Ce chanteur et guitariste rennais occupe la scène avec une présence plus qu’agréable. Oscillant entre une voix basse tirant agréablement sur le rauque, et une voix de tête étonnante, le chanteur sait surprendre. Choisissant ce live pour présenter son nouvel album « Like a ghost again », Alan, accompagné d’un bassiste, d’un batteur, d’un pianiste et d’une violoncelliste apportant une touche novatrice , nous fait même la surprise d’inviter Albin de la Simone, pianiste ayant participé à son album. Le seul bémol : Alan ayant passé un peu plus de temps que prévu sur scène, la seconde partie de Robin a été considérablement raccourcie, même si les deux concerts on été aussi intenses l’un que l’autre.
Un passage époustouflant
Robin Foster était considérablement attendu par le public, d’ailleurs de nombreuses personnes se décidèrent à arriver uniquement pour le début de son concert. Un passage époustouflant ponctué par des jeux de lumière ravient bon nombre de personnes, tant et si bien que, si l’on tendait l’oreille, on pouvait entendre de nombreuses personnes se demander « pourquoi n’est il pas aussi connu ? ». Car Robin Foster vaut le détour : des morceaux magnifiques, dont certains en l’honneur de la Bretagne tel que « disco ouessan », et une remarque assez nostalgique sur le Brexit, Robin naviguant entre l’Angleterre et la Bretagne, le concert est un succès. La déception se fait vite dans le public quand, après avoir prévenu à plusieurs reprises de façon gênée la fin précipitée du concert, Robin et ses musiciens sont contraints de laisser rapidement la scène dû à un problème technique.
Noctambule
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