[FESTIVAL] Les Femme s'en Mêlent #20

Pour sa 20e édition, le festival “Les Femmes S’en Mêlent” nous régalait une nouvelle fois d’une programmation exclusivement féminine, certes, mais d’un éclectisme démesuré. Monsieur-Robs a eu le plaisir de profiter de deux concerts en région parisienne.


Jeudi 30 mars. La Gaité lyrique est déjà bien remplie quand nous entrons, et la jolie et planante Sônge est déjà sur scène. Son style vestimentaire est pointu, sa présence scénique est déjà forte : la jeune Songe nous rappelle immédiatement M.I.A. Une voix unique, avec ses imperfections des plus jolies, qui nous plonge rapidement dans l’univers pop électronique. Un peu de français, beaucoup d’anglais et un sourire charmeur qui nous fait penser que la petite bretonne n’a pas fini son chemin musical déjà si coloré.

L’artiste sort de scène et par un heureux hasard, nous la croiserons dans les couloirs de la Gaité Lyrique, le temps de quelques compliments et d’un portrait entre ombres & lumières.

Crédit Photo : Monsieur-Robs

Après que Tia Turn Tables nous est proposé un intermède musical éléctronique aux inspirations r’n’b, c’est au tour de Little Simz de prendre place. Après l’avoir découvert à la dernière édition de Rock en Seine, nous retrouvions la jeune anglaise, tout juste 23 ans, pour une heure de show. Et le moins qu’on puisse dire, c’est qu’on a eu chaud. Pas de problème de température ambiante mais une énergie folle et communicative qui se transmet de l’artiste au public tout au long de la performance. Son rap est précis, engagé, acéré, tout comme ses productions musicales tantôt agressives, tantôt planantes. Elle ose même s’accompagner à la basse pour quelques titres et finira d’achever le public et l’équipe CBB avec “Dead Body’, définitivement - le titre qui nous marque lors de cette soirée.

Crédit Photo : Monsieur-Robs




Crédit Photo : Monsieur-Robs 
Vendredi 31 mars. Quelques heures plus tard, c’est du côté du Trianon que vous pouviez nous croiser. Le festival poursuivait son invasion de femmes avec ce soir là, le plaisir de croiser Austra. Vêtue d’une longue robe jaune, la demoiselle arrive sur scène plus que solaire, le sourire aux lèvres. A la contrée d’Aurora et de Florence & the Machine, Austra trouve sa place. L’éclectisme est le maître-mot de ce set : d’abord de la pop, puis du rock, parfois de l’électro, tiens une balade… L’univers d’Austra ne se qualifie pas et c’est ce qui fait sa force. Sa voix est puissante, maîtrisée, la jeune demoiselle n’en n’oublie pas de nous faire passer quelques envolées lyriques d’une douce folie. Le set est peut-être un peu brouillon dans l’ensemble, les titres s'enchaînent parfois avec difficulté, mais c’est aussi, ça, la spontanéité d’Austra.

Un joli bout de festival féministe qui devrait continuer de nous faire sourire et planer. See you next year et que Les Femmes s’en Mêlent toujours !

Monsieur-Robs



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