Pendant trois jours, la petite ville de Ruoms en Ardèche se voit investie par l’ALUNA FESTIVAL. L’occasion pour les quelques 60 milles de profiter du soleil et d’une programmation des plus éclectiques. Entre pop, rock, folk, chanson française et pulsions électroniques, la 9e édition promettait de beaux moments. L’équipe vous raconte le deuxième jour.
DAY 2
Faada Freddy envoutant, Francis Cabrel apaisant.
C’est Faada Freddy qui ouvre le bal de la grande scène en ce deuxième jour, devant un public déjà très engagé. L’artiste, accompagné d’un groupe de cinq personnes sur scène, propose une pop gospel unique en son genre. Sur scène, pas d’instruments, uniquement des corps et des voix, mais de multiples possibilités. Ils frappent dans leurs mains, beatboxent, se cognent le torse… La voix de Faada Freddy, qui n’est pas sans rappeler le grand Stevie Wonder, transcende le public par la puissance et ses nuances, c’est un véritable coup de coeur pour l’équipe.
La guitare et la voix de Francis Cabrel résonnent vers 20h. Le public, constitué de nombreux fans de l’artiste, semble conquis par la performance apaisante, les bras se lèveront pendant « Petite Marie » et les nombreux succès de l’artiste.
Larmes de joie pour les fans de Louane
Louane, nouvelle idole de la jeune génération (et accessoirement participante de The Voice), monte sur scène juste avant 22h, les cris du public sont déjà bien présents. La jeune chanteuse, accompagnée de trois musiciens, va enchainer les titres de son album « Chambre 12 ». Sur les titres « maman », « Avenir » et évidemment « Le Jour 1 », les petites filles et leur mamans vont chanter, sourire et même pleurer de joie. C’est adorable à souhait.
The Libertines entre en scène avec quelques minutes de retard, les cris d’excitation se font entendre à travers la foule. Le rock’n’roll fut au rendez-vous, Carl Barat et Peter Doherty alternent moments complices et « déconstruction ». La nonchalance est au rendez-vous, plusieurs changements de guitare difficiles pour Peter Doherty pendant que Barat dévoile ses bretelles. Les titres phares des Britanniques comme « Can’t Stand Me Now » « When the Lights Go Out » ou « Don’t Look Back Into the Sun » enrage l’assistance restée tard pour voir cette reformation.
Le set se termine sur une reprise de Bowie, « Changes Changes » vraisemblablement improvisée et imprévisible.
Un vrai moment de rock, à la fois bordélique et poétique.
Monsieur-Robs et A.Cusack
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