[INTERVIEW] I am Stramgram à l'Ardèche Aluna Festival

Rencontre avec I am Stramgram à l'occasion de l'Ardèche Aluna Festival 



Salut I am Stramgram ! Tu sors à peine de scène, comment s’est passé cette performance à Aluna Festival ?

Salut ! Ecoute, on a l’impression que ça s’est pas trop mal passé. Pour nous, c’était très cool. Hier, pour la petite histoire, on jouait à Bayonne avec plusieurs groupes de notre collectif, et on a fini le concert à deux heures, le temps de plier, il était 3h et le départ à 5h30. On a roulé, on est arrivé en retard aujourd’hui, mais ça c’est bien passé. 

L’équipe est top, le public était très agréable. Et on a bien vécu le concert, on espère que c’était pareil pour le public. Tu as aimé ?

On a beaucoup aimé, oui ! Pour revenir à la naissance projet, est-ce que tu peux nous en parler ?

C’est un projet récent, ça date de 2012, 2013. A l’origine, je faisais de la musique avec d’autres groupes et certaines chansons ne fonctionnaient pas, j’ai décidé de les garder pour moi. Et j’ai commencé à écrire pour ce solo, c’est devenu concret petit à petit. Au début, on sortait des morceaux uniques qu’on diffusait sur des mini-sites avec des illustrations, des visuels pour entourer la compo. Par concours de circonstance, les planètes se sont alignés et voilà, I Am Stram Gram est né. C’est formidable, c’est beau !

Et grâce à ses planètes et à beaucoup de talent, tu viens de gagner le Prix Ricard Music Live, qu’est-ce que ça implique ?

Ca impliquait une tournée cool, une dizaine de dates très sympa, ça nous a permis de roder le live, de chercher des trucs, d’améliorer la direction artistique du projet. A la base, c’était en solo, mais avec cette tournée qui se profilait, on a décidé d’ajouter un batteur pour plus de présence, pour me libérer des machines notamment. Et l’équipe du Ricard Live travaillent dans le musique, d’anciens musiciens ou de Labels, donc ils m’apportent beaucoup, ils me conseillent. 

Il y a aussi un côté plus pragmatique avec l’aide financière qui permet de sortir des disques, de faire des clips en payant les gens. Dès qu’on des sous, on est contents de pouvoir payer les copains…

Un souvenir marquant à nous faire partager ?

Le printemps de Bourges était chouette. On sortait de tournée, c’était une date importante pour nous, évidemment. Et puis notre dernière date de la tournée Ricard à Montpellier, c’était l’apothéose, y’avait dix personnes sur scène avec moi, c’était un gros n’importe quoi, un mec de la technique est venu taper sur ma batterie, un gros bordel, un bon souvenir. 

Globalement, partir en colonie de vacances avec plein de copains, c’est très agréable !



Comment se déroule l’écriture d’une chanson, qu’est-ce qui t’inspire ?

C’est très aléatoire ce qui m’inspire. Parfois, c’est un livre, une phrase, une série, une nana dans la rue, c’est très large. Pour ce qui est de la musique, j’écoute beaucoup de pop rock, je suis fan de Sufjan Stevens, de born Rufian,…

Et si tu pouvais collaborer avec quelqu’un pour ce projet, a qui tu penserais ?
Là, comme ça, je pense à Godrich, qui bosse Radiohead ou Beck, ils leurs donnent un son unique. Mais en même temps, j’aimerais aussi faire des duos avec Michel Sardou ou Chantal Goya, des artistes qui n’ont rien à voir avec moi. Faire un duo avec Sardou, ça doit être cool, non ?
Ou Michel Polnareff, je vais lui piquer ces lunettes pour être plus swap sur scène.

Sur scène, on croise deux dinosaures. Un jouet et un homme déguisé. On veut une explication !

Dans ce projet, la thématique de l’enfance est très présente, c’est surement un peu par rapport à ça. Le souvenir, c’est ça le thème. Alors quand on a décidé d’ajouter un musicien, on s’est dit que ça serait sympa de l’intégrer comme un personnage, qu’on s’inspire de ce background pour l’introduire. On le voit comme un alter-ego avec lequel je joue. Et j’aime beaucoup les dinosaures aussi !

C’est quoi la suite pour I am Stramgram ?

On a beaucoup de dates encore, pourvu que ça dure ! 
Mais sinon, la suite, c’est la conquête du monde à l’aide d’un cyborg qui jette des chiens-ninjas. VOILA. J’ai peu dormi, vous m’excusez ? Non, bon, le premier EP, qui regroupe tout ce qu’on a composé depuis le début, sort très bientôt en vinyle. Et on prépare la sortie d’un second EP pour la fin de l’année, grâce aux copains de Ricard.

Un petit mot pour la fin ?

Ecoutes, je suis clairement très très déçu de ne pas jouer à la fête de la musique à Denfert-Rochereau avec Ricard. C’est annulé à cause du foot, j’emmerde le foot !. Parce que ce ne sont pas des dates anodines, 20 000 personnes quand même. Mais sinon, que la tournée continue toujours !



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