Demain la plupart d'entre vous seront au Dock Pullman pour la deuxième édition de la Blue Origin. CBB a interviewé l'un de vos hôtes, Nathan de la Douce Production.
Pourriez-vous vous présenter
succinctement ? Votre âge, vos études, vos hobbies, tout ce que
vous voudrez bien nous dévoiler, on le prend !
Alors tout d’abord merci de nous recevoir. Moi c’est Nathan j’ai 27 ans et
Thomas en a 27 aussi depuis hier. Je suis un ancien cuisinier et Thomas
travaillait dans des logiciels de gestion. Nos hobbies, la techno forcément
mais aussi l’art numérique.
Et comment vous est venue l’envie de créer un
collectif ? Et surtout, qu’est
ce qui a motivé la projet Blue Origin ?
Le collectif La DOUCE PRODUCTIONS c’est Thomas qui l’a crée au
début et je l’ai rejoint sur son projet un peu plus tard. On est tous les deux
des passionnés de musique électro donc c’est comme ça qu’on a fait les BLUE.
Pour La Blue Origin c’était la volonté d’avoir un format de nuit qui
s’apparente à des soirées Berlinoises. On veut revenir aux origines de la
musique techno de Détroit à Berlin, se faire plaisir par un peu de nostalgie
musicale en quelque sorte !
Pour les retardataires et les curieux, pourriez-vous
décrire votre projet en quelques mots ?
En bref, notre projet est d’organiser des shows artistiques autour de la
musique électronique. C’est pourquoi on propose un beau line up à chaque
édition. On met aussi en avant les arts numériques en créant une scénographie
particulière, des projections de lumières donnant une dimension totalement
immersive à l’ambiance.
Nous n’y étions malheureusement pas, mais on s’est quand même rencardés sur
l’édition précédente de LA BLUE ORIGIN. Aviez-vous
des déceptions par rapport à celle-ci ? Un sentiment d’inachevé ?
Et donc, que voulez-vous améliorer
dans cette nouvelle édition ? Vos ambitions pour la Blue Origin 2014 ?
On veut vraiment que La Blue Origin devienne une référence en matière événements festifs électro. Et que ce soit reconnu comme un véritable show artistique. C’est vraiment notre but, il ne s’agit pas juste d’une grosse
soirée mais vraiment d’un spectacle numérique et artistique. Vous ne serez pas
déçus.
Pour ne citer qu’eux, la venue de Troy Pierce, Ilario Alicante, mais surtout
Popof contraste énormément avec la line up de 2013. La Blue Origin aurait-elle gagnée en notoriété ?
Oui c’est certain, aujourd’hui on a plus de notoriété qu’il y a un an. On a
choisi des DJs qui correspondent à l’univers artistique qu’on a voulu créer,
ils ont répondu présents et on en est très heureux.
Parlez un peu de l’organisation d’un tel événement. Sur combien de temps s’étale la réalisation d’un projet de cette
ampleur ? Combien d’acteurs ?
On a mis un an à la préparer. On y pensait déjà le lendemain de l’édition
précédente et on a tout mis progressivement en place depuis. Entre le choix du
lieu, du line up, la conception et la mise en place des créations visuelles, il
y a de quoi faire! Pour ce qui est du nombre on ne se compte plus ! Entre
le staff lumière, le staff son et les bénévoles qui vont nous aider tout au
long de la soirée ça fait un bon nombre de personnes impliquées dans le projet.
Depuis quelques années, on voit fleurir dans tous les champs de la capitale
d’innombrables bourgeons de soirées électroniques. Avec beaucoup, on n’en
ferait même pas un bouquet. De la soupe ? L’idée est à creuser. Que pensez-vous de ce surnombre ?
(rires) De la soupe ? Comme on vous l’a dit, ce n’est pas juste la musique
qui nous intéresse. On essaye vraiment de proposer des événements à part
entière, artistiquement complets. Le risque quand il y a trop de soirées du
même type, c’est de faire du déjà vu et là dessus on peut vous assurer que ce
qu’on va vous présenter au Dock Pullman c’est du jamais vu !
Pensez-vous donc que la Blue Origin puisse se définir comme un ovni dans le monde de la nuit électro ?
Si vous commencez à nous prendre pour un Objet Volant Non Identifié c’est que
la soirée se passe vraiment très bien pour vous ! (rires) Encore une fois
on fait du jamais vu donc, oui on peut assumer le coté un peu Alien de nos
événements surtout qu’avec certaines des représentations numériques vous vous
croirez complètement perdus dans l’espace !
Avec cette nouvelle édition, on ressent le désir de toujours mieux faire, voir
plus grand. Doit-on s’attendre à un
espace de 7000m2 pour la prochaine édition ?
Vers l’infini et l’au delà ! Pour 2015 on vous surprendra car ne se fixe pas de
limite et on ne cesse de se surpasser.
Voir plus grand incite également à amener des artistes plus connus. La programmation tendra-t-elle à
accueillir des artistes toujours plus « mainstream » ? Continuerez-vous
d’encourager des jeunes talents ?
La programmation sera établie en fonction de nos envies et de l’ambiance que
l’on voudra créer. Donc on ne se ferme aucune porte mais le but n’est pas de
faire du « mainstream » c’est vraiment de créer quelque chose de
cohérent artistiquement. Mais on commencera à réfléchir à tout ça dès samedi !
(rires)
Mercredi dernier est sorti Eden, film retraçant l’euphorie des années 90 et
l’essor de la French Touch. Il nous reste des places si cela vous intéresse…
Plus sérieusement, vous sentez-vous
animés par cet héritage ?
Oui bien sur on évolue dans un univers artistique particulier avec toutes les
références que cela implique donc on ne peut pas faire sans être influencés par
la French Touch, que ce soit pour s’en détacher ou s’en revendiquer toute
action est forcément influencée par ce mouvement.
Ultime question, et de loin la plus importante. Si l’envie nous prend nous aussi de faire notre propre boom, des
conseils.
Achetez suffisamment de bonbons ! Non plus sérieusement je pense que l’important
c’est d’avoir envie, envie d’y arriver, envie de faire plaisir et ça sans
oublier de se faire plaisir. Si l’envie est là ça se ressentira et les gens
passeront un super moment. En tout cas pour nous ça a toujours marché comme ça alors
on espère que ca va continuer pour cette nouvelle édition.
// L'événement Facebook c'est ici.
T.S
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