[REPORT] : La Reset au Pavillon Vendôme

En cette douce nuit du 24 Octobre, nous avons de nouveau eu  la chance de flirter avec les soirées Reset (3ème du nom, s’il vous plait) au Pavillon Vendôme, remanié spécialement pour l’occasion. Et cette fois-ci, c’est Ryan Crosson & Shaun Reeves, membres du collectif Visionquest qui s’acoquinent avec nous, virevoltants oiseaux de nuits. 



Nous avons donc dansé, bu à la santé de tout ce qu’il fallait, puis décidé de vous raconter cela.





Parlons d’abord du lieu du crime.

18 rue Daunou, Paris Cedex 02, quartier de l’Opéra. Mon grand-père m’a un jour dit « lorsque tu seras grand, c’est ici que tu emmèneras les jolies minettes écouter de la somptueuse musique ». Et bah nous y sommes papy… Nous voici devant le feu Pavillon Vendôme (pas qu’il soit vraiment mort, il a juste changé de nom). On peut déjà vous dire que le choix du lieu était une bonne surprise. On vous promet qu’on adore passer nos soirées au milieu du bois de Fontainebleau, mais pour une fois, cela fait du bien de ne pas changer dix fois de métro pour arriver à bon port. Question de géolocalisation, nous sommes bien d’accord (ndlr. cet avis provient de l’esprit d’un banlieusard qui rêverait d’habiter avec tous les parisiens en haut de la tour Eiffel). C’était beau, mais voilà. Si l’effort de l’organisation afin de s’approprier le Pavillon a bien été perçu par l’assemblée, on regrette que cela fusse si discret. Bien sûr, il y avait de géniales idées, dont cette somptueuse décoration juste au-dessus de nos petites têtes : des lignes fluorescentes formant une étrange figure géométrique s’entrecroisaient afin de consteller le plafond. Simpliste mais drôlement efficace. A cela s’ajoutait un jeu de lumière au niveau du jeu d’artiste, bien pensé mais en deçà de nos attentes, dommage.

Concernant la mélodie, Ryan & Shaun ont vraiment été sympas avec nous.
Je vais être honnête, je ne connaissais pas du tout ces deux artistes (je vous en prie, pas le fouet).
Alors j’ai donc fait mes petites recherches, écoutant (presque) toute la discographie des deux compères. Arrivant bardés de tous leurs classiques (Hey Jude, Yellow Submarine, Let it Be… C’était eux nan ?) la démonstration sonore a… dépassé nos attentes. Sincèrement. Une fois ce satané problème de son réglé, le décollage fut instantané. Pas besoin de fusée et encore moins de parachute, la magie opérait sans artifices. Set électrisant, parfois grisant, c’est ce genre de musique qu’on aime consommer sans modération, surtout lorsque l’on a soif de fête.

Ah oui, nous vous avions  parlés d’un problème de son ?
Après avoir dégusté un shooter auprès du stand Chupito, partenaire convié pour la soirée, nous nous sommes frayé un chemin vers les étages inférieurs, afin de profiter du spectacle. Et les gens avaient vraiment l’air content d’être là, au point que leurs commérages supplantaient la prestation de nos deux artistes. Bien que cette ambiance « on s’était dit rendez-vous dans 10 ans » (bon allez, sortez-le ce fichu fouet…), on préfère que la musique reste maîtresse incontestable de la soirée. Car il a quand même fallu un certain temps avant que le T-rex de Jurassic Park nous jalouse l’ondulation de nos verres causées par l’augmentation des décibels. Mais il n’est jamais trop tard pour bien faire, n’est-ce pas ? 

En somme, l’amusement était présent. Dommage qu’on ait failli se forcer, car l’intention de bien faire se sentait. La moutarde a pris pour nous, mais on regrettera sans doute le manque d’assaisonnement, de ces petits détails qui font d’une soirée une merveilleuse expérience auditive et sensorielle.

T.S

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