[REPORT] Le MaMA Festival au Divan du Monde

Du 15 au 17 octobre s'est déroulée la cinquième édition du festival MaMA entre Pigalle et Montmartre. Toujours en croissance, cette année il a accueilli dans les sept mille spectateurs et de nombreux professionnels de la musique. Casse Bon Bon a voulu se rendre à l'une des soirées au Divan du Monde, histoire de prendre la température.


Le jeudi 16 la salle recevait trois groupes aux accents rocks du label Cinq7. Le premier à se lancer sur scène était Bel Plaine, un moment qui ne devait pas être manqué par leurs fans puisqu'il s'agissait de leur unique date avant 2015. Une pensée donc pour ceux qui travaillaient et qui n'ont pû être là à 19h30 tapante, comme notre photographe. En un passage d'une heure le groupe a su se faire de nouveaux fans, entre énergie communicative et des harmonies vocales planantes ils n'avaient rien à envier aux deux groupes qui les suivaient.

Vers 20h30, la salle et l'ambiance bien chauffées, ce sont les Luxembourgeois Natas Loves You qui reprend micro, basses et baguettes. La formation de cinq musiciens a pris possession de la scène et du public en quelques minutes. Une réelle découverte pour ceux qui ne les connaissaient pas encore, Natas ou Satan en verlans, joue avec les styles et les influences. Les voix du claviériste Pierre-Hadrien Trivago et du bassiste Virgile Arndt se joignent ou succèdent celle d'Alain Schuman le chanteur principal : ce qui permet de donner une jolie dynamique et différentes teintes aux morceaux. Au premier rang le groupe a d'ailleurs ses groupies, deux ou trois mecs qui semblent connaître tous les morceaux par cœur et dansent avec (beaucoup) d'entrain. Après avoir tenté, en vain, de capter l'attention du claviériste pour trinquer avec lui, ils finissent par boire leurs shots un peu dépités. Ils continuent quand même à mettre l'ambiance. La fin du concert se fini par une transe, les musiciens se lâchent complètement, la musique semble les avoir complètement absorbés. Jouissif.



C'est là-dessus qu'ils nous laissent. En sueur et en manque, la majorité de la salle se précipite à l'extérieur en attendant le prochain groupe. 21h45, le batteur s'installe en premier, le reste du groupe arrive. Gush est au complet, la scène s'illumine et les synthés de Sibling résonnent. Les morceaux de leur deuxième album Mira s’enchaînent, rythmes eighties aux relents daft punkiens. Le show a l'air préparé, Xavier passe devant et nous montre de jolis pas de danse style Fame. Il ne manquait que la chasse d'eau. Après deux heures de rock, l'électro pop a un peu de mal à prendre. Les mélodies et les voix savoureuses découvertes sur Everybody's God nous manquent. La magie réopère lorsqu'ils reprennent Voldenpark que les plus jeunes ne semblent pas connaitre. La salle s'agite et chante. Les membres du groupe paraissent eux-mêmes beaucoup plus s'amuser en reprenant leurs anciens morceaux. La mayonnaise prend avec l'alternance entre nouvel et ancien album. Un Full Screen plutôt  génial à voir en live fait la liaison entre ces deux opus complètement différent. Gush termine finalement avec une salle comblée, pas de gushi ce soir là.



On attend la prochaine édition du MaMA qui se déroulera du 15 au 17 octobre prochain.


A.D

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