12,13,14 Juin
Ardèche - Ruoms
Nouvelle destination dans le lancement des festivals de l'été, la grève de la SNCF ne nous empêchera pas de nous rendre en Ardèche ! Le site se trouve près de la ville de Ruoms non loin d'un camping, un cadre idyllique.
Nouvelle destination dans le lancement des festivals de l'été, la grève de la SNCF ne nous empêchera pas de nous rendre en Ardèche ! Le site se trouve près de la ville de Ruoms non loin d'un camping, un cadre idyllique.
Jeudi 12 juin
L'arrivée se fait en fin de matinée, le soleil et la chaleur sont au rendez-vous ! L'accueil est chaleureuse, nous prenons place dans notre mobile home à seulement quelques minutes de la Grande Scène. Tout y est fonctionnel, nous sommes bel et bien partis pour trois jours de festival. Les scènes découvertes se lancent en fin d'après-midi avec la venue de Paul & Mickey, groupe sympathique qui a su nous séduire par le rock expérimental. Peu après, Babylon Circus fit danser les premiers festivaliers sous le soleil ardéchois, les morceaux nous rappellent nos jeunes années par leur bonne humeur légendaire. Le groupe mythique F.F.F entre en scène avec "Le pire et le meilleur" mettant les festivaliers en selle dès les premières notes, Marco Prince nous émerveille par sa vigueur, son enthousiasme et sa bonne humeur à chaque bond sur la Grande Scène. Les solos de Yarol Poupaud ne nous laissent pas reprendre notre souffle, nous ne faisons plus qu'un avec le groupe. "AC2N" fait scander les Béru par une partie du public avec un si bon "La Jeunesse emmerde le Front Nationale" agrémenté d'un majeur pointé vers le ciel. La chaleur ne déjouera pas les plans de Fédération Française de la Fonck de nous faire vibrer jusqu'à la dernière seconde avec "Barbès".
Nous parcourons le site avant l'arrivée de Détroit mené par Bertrand Cantat, les nombreux stands de nourriture nous invite à prendre une pause gustative. Un site original, en face de la grande scène d'immenses roches forment une arène où certains peuvent profiter d'un concert sans trop se fatiguer pendant que d'autres peuvent aller danser dans la fosse sans perdre une chaussure ou un muscle.
Le soleil se couche peu à peu pendant que les ombres de Bertrand Cantat et Pascal Humbert s'avancent sur la scène, quelques mots pour les intermittents qui donnèrent la chair de poule. Quelques problèmes de son qui s'estompèrent en un instant laissant apparaître au creu de nos oreilles cette voix si touchante, si prenante, ensorcelante. Un premier extrait de son nouveau projet, Détroit puis la machine est lancée. Nous laissons nos pas emportés par les mélodies, les premières notes des titres de Noir Désir laissent échapper quelques larmes sur les joues des festivaliers. Un moment frémissant !
Patrice clos ce premier soir avec un set entraînant et efficace, le retard du chanteur fut vite oublié par son énergie positive qui atteignit le public en un claquement de doigt. Armé de sa guitare, il représenta divinement son dernier album The Rising of the son tout en réinterprétant "Sunshine" ou encore "Everyday Good" en coeur avec le public. Une atmosphère de sérénité s'empara du festival en cette fin de soirée.
Vendredi 13 juin
La chaleur est toujours au rendez-vous pour ce second jour de festival, le Brésil s'invite sur la Grande Scène en la personne de Flavia Coelho. Un petit bout de femme s'agite de droite à gauche face à un public séduit dès les premiers enchaînements, le sourire de Flavia envahit les coeurs. "Amar e Amar" nous emmène tout droit dans les contrées brésiliennes le temps d'une chanson, chacun lance ses mains en l'air pour profiter de l'énergie positive qui énergie de Flavia Coelho do Brasil. La journée du vendredi est complète, nous voyons la foule arriver au fil des heures, le public est varié nous voyons des enfants courir avec leurs parents pendant que les jeunes savourent une bière fraîche avec des personnes plus âgés. Un côté familial et festif se fait sentir à chaque recoin de l'arène, l'attente pour faire changer nos espèces contre des aluna se fait rapidement et simplement, de même pour l'attente aux toilettes ou aux divers bars disponibles. Ben l'Oncle Soul arrive en compagnie de son orchestre, le public se chauffe au fil des morceaux qui s'enchaînent sans encombres. La bonne humeur de Benjamin Duterde emmène le public dans son univers, chacun se laisse évader à coup de cri ou de pas de danse, la bonne ambiance est de mise. Nous décidons de faire l'impasse sur Zaz afin de nous préparer à la folie Stromae qui arrivera aux alentours de minuit. Les premières notes de "Ta fête" mettent le public dans une joie immense, les bousculades et les cris commencent en direction de la Grande Scène, nous décidons de nous aventurer pour profiter du spectacle. Une première zone difficile à convaincre, à chacun de nos gestes les regards fusent alors nous décidons de nous approcher tranquillement, l'ambiance y est beaucoup plus survoltée. Les jeux de lumières sont impressionnants, nous ne savons plus où donner tête pendant que "Tous les mêmes" fait chanter la foule à l'unisson devant un Stromae au sourire jusqu'aux oreilles. "Formidable" laisse place à l'émotion avant que "Papaoutai" déchaîne les derniers sceptiques, le Maestro danse, blague et les 20 000 personnes présentes. Près de deux heures de show qui se terminent sur une chanson à cappella, que du bonheur !
Samedi 14 juin
Nous entendons les balances de Gaëtan Roussel en milieu d'après-midi, l'Aveyronnais nous offre un avant goût avant de monter sur scène en fin de journée. La première à ouvrir le bal est HollySiz à 18h, la jeune Cassel s'agite avec ses musiciens, nous remarquons quelques hésitations en début de set. Jamais facile de jouer devant 13 000 personnes pour la toute première fois. Gaëtan Roussel lance les festivités en un quart de seconde, le sourire aux lèvres il nous émerveille par son set sans fausse note. "Dis moi encore que tu m'aimes" ou "Help Myself" se lisent sur toutes les lèvres, le public ressent la bonne humeur qui s'émane de la scène pendant que "Inside Outside" déchaîne la foule. L'immense Bernard Lavilliers interprète ses classiques comme "Vivre Encore", une petite histoire sur le Brésil où il nous dresse un portrait loin des clichés de Copa Cabana. Le soleil se couche sur Aluna, l'excitation dans le public se fait sentir à l'annonce de l'arrivée de Texas, les âges se confondent devant le groupe mythique des années 90. Sharleen Spiteri n'a pas perdu une miette de son dynamisme ni de son talent, elle enflamme la Grande Scène de A à Z, les souvenirs s'enchaînent dans la tête des festivaliers. Yodelice ne tarde pas à clôturer ces trois jours avec un show de lumières impressionnant, nous découvrons une interprétation rock'n'roll de Square Eyes, le foule devient moins conséquente laissant place à la danse pour certains et au chant pour d'autres.
Trois jours fort agréables, nous avons pu profiter du camping qui sait répondre à toutes les envies (une immense piscine, un terrain de tennis, une salle de sport...). Un festival convivial qui a permis de belles rencontres sous un beau soleil.
Un grand merci à toute l'Équipe du festival Aluna, à Laura, Harmonie, Marino, Véro, Vincent junior et Vincent sénior, Nina, Yann et un grand bravo à Jean Boucher, Didier Viricel et Laurent Poirier !
Nous parcourons le site avant l'arrivée de Détroit mené par Bertrand Cantat, les nombreux stands de nourriture nous invite à prendre une pause gustative. Un site original, en face de la grande scène d'immenses roches forment une arène où certains peuvent profiter d'un concert sans trop se fatiguer pendant que d'autres peuvent aller danser dans la fosse sans perdre une chaussure ou un muscle.
Le soleil se couche peu à peu pendant que les ombres de Bertrand Cantat et Pascal Humbert s'avancent sur la scène, quelques mots pour les intermittents qui donnèrent la chair de poule. Quelques problèmes de son qui s'estompèrent en un instant laissant apparaître au creu de nos oreilles cette voix si touchante, si prenante, ensorcelante. Un premier extrait de son nouveau projet, Détroit puis la machine est lancée. Nous laissons nos pas emportés par les mélodies, les premières notes des titres de Noir Désir laissent échapper quelques larmes sur les joues des festivaliers. Un moment frémissant !
Patrice clos ce premier soir avec un set entraînant et efficace, le retard du chanteur fut vite oublié par son énergie positive qui atteignit le public en un claquement de doigt. Armé de sa guitare, il représenta divinement son dernier album The Rising of the son tout en réinterprétant "Sunshine" ou encore "Everyday Good" en coeur avec le public. Une atmosphère de sérénité s'empara du festival en cette fin de soirée.
Vendredi 13 juin
La chaleur est toujours au rendez-vous pour ce second jour de festival, le Brésil s'invite sur la Grande Scène en la personne de Flavia Coelho. Un petit bout de femme s'agite de droite à gauche face à un public séduit dès les premiers enchaînements, le sourire de Flavia envahit les coeurs. "Amar e Amar" nous emmène tout droit dans les contrées brésiliennes le temps d'une chanson, chacun lance ses mains en l'air pour profiter de l'énergie positive qui énergie de Flavia Coelho do Brasil. La journée du vendredi est complète, nous voyons la foule arriver au fil des heures, le public est varié nous voyons des enfants courir avec leurs parents pendant que les jeunes savourent une bière fraîche avec des personnes plus âgés. Un côté familial et festif se fait sentir à chaque recoin de l'arène, l'attente pour faire changer nos espèces contre des aluna se fait rapidement et simplement, de même pour l'attente aux toilettes ou aux divers bars disponibles. Ben l'Oncle Soul arrive en compagnie de son orchestre, le public se chauffe au fil des morceaux qui s'enchaînent sans encombres. La bonne humeur de Benjamin Duterde emmène le public dans son univers, chacun se laisse évader à coup de cri ou de pas de danse, la bonne ambiance est de mise. Nous décidons de faire l'impasse sur Zaz afin de nous préparer à la folie Stromae qui arrivera aux alentours de minuit. Les premières notes de "Ta fête" mettent le public dans une joie immense, les bousculades et les cris commencent en direction de la Grande Scène, nous décidons de nous aventurer pour profiter du spectacle. Une première zone difficile à convaincre, à chacun de nos gestes les regards fusent alors nous décidons de nous approcher tranquillement, l'ambiance y est beaucoup plus survoltée. Les jeux de lumières sont impressionnants, nous ne savons plus où donner tête pendant que "Tous les mêmes" fait chanter la foule à l'unisson devant un Stromae au sourire jusqu'aux oreilles. "Formidable" laisse place à l'émotion avant que "Papaoutai" déchaîne les derniers sceptiques, le Maestro danse, blague et les 20 000 personnes présentes. Près de deux heures de show qui se terminent sur une chanson à cappella, que du bonheur !
Samedi 14 juin
Nous entendons les balances de Gaëtan Roussel en milieu d'après-midi, l'Aveyronnais nous offre un avant goût avant de monter sur scène en fin de journée. La première à ouvrir le bal est HollySiz à 18h, la jeune Cassel s'agite avec ses musiciens, nous remarquons quelques hésitations en début de set. Jamais facile de jouer devant 13 000 personnes pour la toute première fois. Gaëtan Roussel lance les festivités en un quart de seconde, le sourire aux lèvres il nous émerveille par son set sans fausse note. "Dis moi encore que tu m'aimes" ou "Help Myself" se lisent sur toutes les lèvres, le public ressent la bonne humeur qui s'émane de la scène pendant que "Inside Outside" déchaîne la foule. L'immense Bernard Lavilliers interprète ses classiques comme "Vivre Encore", une petite histoire sur le Brésil où il nous dresse un portrait loin des clichés de Copa Cabana. Le soleil se couche sur Aluna, l'excitation dans le public se fait sentir à l'annonce de l'arrivée de Texas, les âges se confondent devant le groupe mythique des années 90. Sharleen Spiteri n'a pas perdu une miette de son dynamisme ni de son talent, elle enflamme la Grande Scène de A à Z, les souvenirs s'enchaînent dans la tête des festivaliers. Yodelice ne tarde pas à clôturer ces trois jours avec un show de lumières impressionnant, nous découvrons une interprétation rock'n'roll de Square Eyes, le foule devient moins conséquente laissant place à la danse pour certains et au chant pour d'autres.
Trois jours fort agréables, nous avons pu profiter du camping qui sait répondre à toutes les envies (une immense piscine, un terrain de tennis, une salle de sport...). Un festival convivial qui a permis de belles rencontres sous un beau soleil.
Un grand merci à toute l'Équipe du festival Aluna, à Laura, Harmonie, Marino, Véro, Vincent junior et Vincent sénior, Nina, Yann et un grand bravo à Jean Boucher, Didier Viricel et Laurent Poirier !
A.Cusack
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