Live Report : Festival Fnac Live @Hôtel de Ville


Festival Fnac Live
18 > 21 Juillet 2013
Hôtel de Ville de Paris



Le sable blanc, les chaises longues et les palmiers sont au rendez-vous dans notre chère capitale ! Paris Plages est de retour pour accompagner le pré canicule qui sévit depuis quelques jours de plus, nous avons le plaisir de partager quatre jours de festival avec Fnac Live dont la scène ornait la place de l'Hôtel de Ville.

18 Juillet, 18h30
Tout est en place, parisiens et touristes s'unissent autour de la scène pour accueillir la troupe des Villagers. Goutte sur le front, Conor O'Brien commence doucement son set sous un soleil de plomb. Peu à peu de petits groupes se forment autour de saucisson et de rosé frais, lunettes sur le nez et tête en l'air, chacun se laisse emporter par l'univers des Irlandais. Les notes de "The Waves" s'envolent dans le ciel parisien pendant que le public s'agite en rythme, la si particulière voix de Conor en emmène plus d'un dans son cosmos. La suite des festivités se déroule en compagnie du groupe à mèches, Palma Violet. Un live brouillon qui nous amène à discuter "boulot" avec notre voisin plutôt que rester les écouter. La fureur Miles Kane fait son apparition, drapé d'un costard à fleurs, le coco fait son show, mais notre zone ne se laisse pas saisir, bien que moins prétentieux sur scène,   Miles Kane n'a pas convaincu.
Pendant que le soleil tombe sur la capitale, Oxmo Puccino fait son entrée sur scène. La foule ne désemplit pas, un set entraînant jusqu'à faire bouger les plus timides. Nombreux se dandinent laissant leur sac à leur pied pour profiter au maximum de la bonne humeur environnante et transmise par Oxmo.



19 Juillet, 19h30
Nous battons le pavé alors que La Yegros plonge le public dans une ambiance caliente, les robes à fleurs tournent sur elles-mêmes alors que le soleil ne se cache plus. Elle nous envoie au coeur de Buenos Aires le temps de son set, rien de mieux pour s'évader le temps de quelques minutes. L'ambiance se transforme avec le venue de Melissa Laveaux, les morceaux s'enchaînent sans que nous puissions la classer dans un style musical particulier, elle expérimente le jazz puis nous emmène dans un registre plus soul en passant par la folk. L'immense Keziah Jones fait son apparition, le public s'agrandit de secondes en secondes dès les premiers pas du Kenyan sur la scène. Il nous envoûte par sa classe légendaire, son talent divinement illustré sur scène, Keziah Jones nous offre un beau moment que nous attrapons sans hésiter. Breakbot agite la foule durant toute la longueur de son set, les bras se lèvent pour applaudir en rythme. Malheureusement l'ambiance dans le public s'assombrie lors de la venue d'Agoria, les bruits de bouteilles se multiplient nous faisant oublier le concert.



20 Juillet, 19h
 L'envoûtant Isaac Delusion arrive sur scène. Une sympathie indescriptible s'émane du jeune homme et de son équipe jusqu'à atteindre le public. Ils sautent, rigolent, s'amusent et nous transporte dans leur monde où la joie de vivre est maîtresse. Un live sans fausse note, ils nous ravirent du début à la fin. Afin de clôturer leur passage en beauté, ils s'allient tout au bout de la scène pour nous saluer bras dessus bras dessous avec chacun, le sourire jusqu'aux oreilles. Quelques minutes plus tard, nous croisons Isaac à l'entrée de l'espace vip en compagnie de ses admirateurs, très disponible il prend le temps de discuter avec chacun.

Pendant ce temps, Christine and the Queens vêtu d'un ensemble me rappelant mes pyjamas de colonie salue le public Parisien. Aucun musicien, un simple bande passante fait office d'accompagnement instrumental, son personnage s'exécute de gauche à droite de la scène. Je ne saisis pas réellement ce qu'elle veut transmettre, je préfère m'éloigner ,  mais je guette son passage du bout de la place. Peu à peu, des danseurs habillés de bleu se lancent à ses côtés pour une chorégraphie, je ne comprend toujours pas l'univers en me retirant des spectateurs. Concrete Knives mobilise les festivaliers avec leur pop caennaise, certains se lèvent pour sauter à l'unisson. Chacun se laisse prendre au jeu en s'amusant sur "Greyhound Racing", l'énergie portée sur scène nous emmène dans l'univers amicale du groupe normand. Tant attendue, Lily Wood and the Prick clos la soirée en beauté, le public les accompagne pour un samedi soir réussi.

Best of de la journée en images

Ce festival permet à chacun de venir applaudir ses artistes préférés et en découvrir quelques-uns par la même occasion. En plein centre de la capitale, nous pouvons y accéder rapidement sans encombres. Sa gratuité permet un élargissement du public car les tarifs de certains concerts et festivals créent une barrière entre la musique et son public. De nombreux applaudissements au festival Fnac Live qui offre une programmation variée dans un cadre idyllique et pratique (Soirs d'été si tu m'entends ?).

A.Cusack 



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