Parfois, quand on vous parle de Slam on a tendance à imaginer à quelque chose de lent, triste et mélancolique comme certains textes de Grand Corps Malade, mais avec le GMPC (comme on aime l'abréger), c'est une 75 mn d'humour, de rires francs, de bouche ouverte de stupéfaction par le talent de ces trois musiciens sans instrument. Pour les avoir vu à deux reprises (lors des Estivales de Perpignan en 2010 et au BBB l'année dernière), Casse Bon Bon ne peut que vous conseiller ce spectacle musical qui l'a fait rire jusqu'à avoir mal au ventre pendant et même après la représentation en essayant de se rappeler des brives de rimes entendu quelques minutes auparavant.
Au départ, Le Grandiloquent Moustache Poésie Club sont trois jeunes hommes ayant déjà une expérience dans le domaine de l'écriture, la musique et/ou le théâtre.
Qui sont-ils ? Nous avons tout d'abord, Mathurin Meslay un comédien qui fut formé au Vélo Volé ainsi qu'à l'atelier de Patrick Bonnel puis Astien Boshe, écrivain pour la musique, le théâtre et la poésie qui passa par le Conservatoire de Paris et sans oublier, le fameux Ed Wood (Julien Pauriol dans la vie) un jeune homme branché musique avec son groupe Ed Wood Is Dead.
Ils se rencontrèrent il y a maintenant cinq ans, sur les bancs des scènes "Slam" (Créé au Etats-Unis dans les années 80, signifiant Chlem de la poésie, donc tournoi de poésie, sorte de terrain d'expression) et leur amitié commune pour l'autodérision les menèrent à monter leur spectacle une année plus tard, en mêlant leur textes personnels et en créant de nouveaux tout en liant leur parcours à leur écriture. Ils n'utilisent ni décor, ni costume, ni musique afin de laisser place à la parole avec comme seul accessoire leur "moustache" qui devint le symbole de leur trio bien qu'ils la portaient avant la création de leur spectacle.
A côté de cette folie poétique de la scène, ces trois personnages ont également monté des ateliers d'écritures afin de pouvoir de créer les conditions pour désacraliser la poésie et prôner l'idée que tout le monde peut écrire un poème, "Il suffit simplement d'un morceau de papier, d'un crayon et de ne pas réfléchir" (Astien), leur but étant d'intervenir dans des lieux tels que les écoles, les foyers de jeunes travailleurs ou les prisons afin de libérer la parole dans ces endroits où elle est souvent prisonnière.
Vous allez pouvoir vous laisser séduire par un romantique désillusionné qu'est Astien, un salace inoffensif choisi par Ed Wood et un décalé sensible joué par Mathurin (des côtes d'Armor) .
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A.Cusack
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