Tout a commencé avec un mail pour un genre de "concours" afin de gagner des places de concert, Casse Bon Bon a eu de la chance et se retrouve avec deux places en poche pour le concert de Kasabian.
Les deux personnages, Sergio Pizzorno et Tom Meighan, se rencontrent grâce à leur passion pour le foot et la musique, cependant cette dernière prend le dessus et ils se décident à fonder un groupe de rock qu'ils appelèrent tout d'abord Saracuse, ils furent rejoints par la suite par leur bassiste Chris Edward avant de laisser part à leur esprit provocateur en se nommant Kasabian (en référence à Linda Kasabian, "disciple" de Charles Manson). Suite à l'enregistrement de leur première démo à Noël 1999, le label Arista les remarque et leur offre un accès dans un studio afin de laisser cours à leurs diverses inspirations. Pas plus tard, qu'en 2004, ils entrent dans la sphère musicale brittanique avec leur album éponyme, où les singles comme "Cut Off" ou "Club Foot" remportent un fort succès et les classent comme révélation. Ces hooligans au grand coeur (comme ils aiment se qualifier) sortent, deux ans plus tard, Empire qui se retrouve directement n°1 des charts en un clin d'oeil avec son single éponyme ; la tournée qui s'ensuivit permis au groupe de remporter un NME Awards comme "meilleur groupe de scène". En 2009 et 2011, les deux derniers albums offrirent un son plus moderne et mature, ce qui leur offre une image d'avoir confirmé leur talent.
22 Novembre 2011, 20h45
Toutes les 30 secondes, dès qu'un membre du staff teste un instrument, le public crie, s'agite et tape des mains avec l'espoir d'entrevoir un des membres du groupe mais rien n'y fait, ils se font quelque peu attendre puis tout d'un coup, un jeu de lumières rouges atterrit sur nous. Puis trois ombres arrivent sur la scène avant que les premières notes d'un des titres de leur dernier album "Velociraptor" annoncent l'arrivée Tom Meighan drapé d'une veste en jean accompagné d'une ceinture étincelante et de lunettes noires . Sa voix puissante et sans fausse note retentit dans toute la salle, ses poses multiples se font de plus en plus présentes au fil des minutes, il fait son boulot point, avec l'impression qu'il ne prend pas de plaisir sur scène, il fait ce qu'il doit faire avec un contrôle de soi omniprésent. Les musiciens sont bons, il n'y a pas de doute, un bassiste dans les nuages en apparence, un batteur plein d'énergie et professionnel et un Sergio qui donnait de lui, en boostant le public à coup de tapage de mains, de "ouhou" répétitifs mais efficaces. Au milieu de la folie folle Britannique, Tom s'eclipse de scène et laisse place à Sergio pour "Take Aim" qui offra une ambiance de folie qui ne s'était pas manifestée depuis le début de leur prestation.
Un jeu de lumière fabuleux qui laissait sans voix mais qui ne donnait pas sa chance à Sergio Pizzorno qui restait constamment dans l'ombre contrairement au reste du groupe, sûrement par choix. Ils se lâchèrent enfin vers la fin du concert, le public aussi, les morceaux s'enchaînèrent aussi bon musicalement les uns que les autres, un Tom plus humain au fil du temps, des sourires de complicité plus présents entre les deux meneurs, des gestes et mots plus spontanés qu'au départ. Une heure et demie de concert plus tard, ils quittent tous le plateau suite à "L.S.F", avant de revenir pour un rappel (l'attente fut brève) de trois morceaux dont "Fire". Durant cette heure et ces quarante-cinq minutes, ils donnèrent de leur personne, en motivant le public parisien souvent qualifié de trop "sérieux".
Pour découvrir les autres clichés de Delphine Calvet, cliquez ici !
F.P
Photo de Delphine Calvet le 22 Novembre au Zenith
Les deux personnages, Sergio Pizzorno et Tom Meighan, se rencontrent grâce à leur passion pour le foot et la musique, cependant cette dernière prend le dessus et ils se décident à fonder un groupe de rock qu'ils appelèrent tout d'abord Saracuse, ils furent rejoints par la suite par leur bassiste Chris Edward avant de laisser part à leur esprit provocateur en se nommant Kasabian (en référence à Linda Kasabian, "disciple" de Charles Manson). Suite à l'enregistrement de leur première démo à Noël 1999, le label Arista les remarque et leur offre un accès dans un studio afin de laisser cours à leurs diverses inspirations. Pas plus tard, qu'en 2004, ils entrent dans la sphère musicale brittanique avec leur album éponyme, où les singles comme "Cut Off" ou "Club Foot" remportent un fort succès et les classent comme révélation. Ces hooligans au grand coeur (comme ils aiment se qualifier) sortent, deux ans plus tard, Empire qui se retrouve directement n°1 des charts en un clin d'oeil avec son single éponyme ; la tournée qui s'ensuivit permis au groupe de remporter un NME Awards comme "meilleur groupe de scène". En 2009 et 2011, les deux derniers albums offrirent un son plus moderne et mature, ce qui leur offre une image d'avoir confirmé leur talent.
Photo de Delphine Calvet lors du concert du 22 novembre au Zenith
22 Novembre 2011, 20h45
Toutes les 30 secondes, dès qu'un membre du staff teste un instrument, le public crie, s'agite et tape des mains avec l'espoir d'entrevoir un des membres du groupe mais rien n'y fait, ils se font quelque peu attendre puis tout d'un coup, un jeu de lumières rouges atterrit sur nous. Puis trois ombres arrivent sur la scène avant que les premières notes d'un des titres de leur dernier album "Velociraptor" annoncent l'arrivée Tom Meighan drapé d'une veste en jean accompagné d'une ceinture étincelante et de lunettes noires . Sa voix puissante et sans fausse note retentit dans toute la salle, ses poses multiples se font de plus en plus présentes au fil des minutes, il fait son boulot point, avec l'impression qu'il ne prend pas de plaisir sur scène, il fait ce qu'il doit faire avec un contrôle de soi omniprésent. Les musiciens sont bons, il n'y a pas de doute, un bassiste dans les nuages en apparence, un batteur plein d'énergie et professionnel et un Sergio qui donnait de lui, en boostant le public à coup de tapage de mains, de "ouhou" répétitifs mais efficaces. Au milieu de la folie folle Britannique, Tom s'eclipse de scène et laisse place à Sergio pour "Take Aim" qui offra une ambiance de folie qui ne s'était pas manifestée depuis le début de leur prestation.
Un jeu de lumière fabuleux qui laissait sans voix mais qui ne donnait pas sa chance à Sergio Pizzorno qui restait constamment dans l'ombre contrairement au reste du groupe, sûrement par choix. Ils se lâchèrent enfin vers la fin du concert, le public aussi, les morceaux s'enchaînèrent aussi bon musicalement les uns que les autres, un Tom plus humain au fil du temps, des sourires de complicité plus présents entre les deux meneurs, des gestes et mots plus spontanés qu'au départ. Une heure et demie de concert plus tard, ils quittent tous le plateau suite à "L.S.F", avant de revenir pour un rappel (l'attente fut brève) de trois morceaux dont "Fire". Durant cette heure et ces quarante-cinq minutes, ils donnèrent de leur personne, en motivant le public parisien souvent qualifié de trop "sérieux".
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F.P
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