White Report #1 de la Splash #14

Premier White Report 


 
"Rapport d'une dilettante en dubstep
      Faisons un commentaire de la splash d'un oeil de néophyte en musique dusbtep. Tout d'abord, nous
nous y attendions, mais l'ambiance n'était pas ce que l'on pourrait appeler bon enfant. Certes,
la musique ne favorise pas les sourires chaleureux ou les rencontres heureuses mais il ne faut pas
pousser le bouchon trop loin : regards agressifs, hommes torse nu en transpiration preuve du
déchainement sur la piste centrale arborant une attitude quelque peu "animale". Mais n'éxagérons
pas, certes l'ambiance n'était pas fun mais aucun incident à déplorer, il fallait seulement être bien
accompagné. Heureusement, le bar à bulles était plutôt dégagé quelques places assises étaient réguliè-
rement libres, ce qui était d'ailleurs étonnant vu le nombre de personnes et les queues infernales pour
l'accès aux fumoirs, intérieur et extérieur.
      Rentrons maintenant dans le vif du sujet, la programmation musicale. Borgore et Emalkay en tête
d'affiche, donc deux artistes dubstep apparemment très convoités. Nous nous attendions donc à du dub
de haut niveau, et ayant passé et aimé quelques soirées dédiées à cette musique au Batofar, j'avais plutôt
hâte de voir ces artistes reconnus dans le genre. Déception. Musique répétitive, des reprises, pas d'originalité
pour faire court. J'étais pourtant bien préparée, j'avais révisé mes leçons sur myspace tout l'après-midi
histoire de ne pas être totalement perdue. Les écouter sur le net était beaucoup plus entraînant qu'en live.
Je sens que les fans sont prêts à me lapider.  Oui, et justement, cette soirée était réservée aux vrais fans
de dubstep, je tiens donc à m'excuser auprès de l'amateur qui aurait pu avoir ma place, promis je ne recommencerais pas."

Par A.D




Hakuna Matata  /Phase/



 


Second White Report

J'attendais cette soirée, certes, pas avec une impatience notoire, mais je l'attendais tout de même. Histoire de danser comme un animal non apprivoisé durant plusieurs heures sans me soucier du regard des quoi que ce soit. Dès le jeudi soir, assise sur ma petite chaise de terrasse, mes jambes ne cessaient de trembler à l'idée de les faire bouger à gauche et à droite, les plier en ayant comme fond sonore une furie musicale.

Minuit devant la machine, la pluie se fait sentir à coups de petits crachats. Nous passons les diverses barrières qui nous menèrent au Bar à Bulles presque que vide (d'accord, il était tôt mais la soirée affichait complet et bon nombre de jeunes gens se battaient pour avoir une place). Bousculade au bar, on se fait servir qu'un BON quart d'heure plus tard pour seulement deux bières et un verre de blanc. Je me hâta de rejoindre le Central pour gesticuler à la fois comme une vipère, un lion et un buffle. Oui Oui.

La musique était globalement simple : Répétitions sur répétitions, remix facile sur remix facile, reprises à peines remixées.

Au fur et à mesure de la nuit, un nombre conséquent de jeunes hommes et jeunes femmes firent leur entrée mais heureusement, le Bar à Bulles restait accessible et sans encombre mais je garde en tête l'idée qu'il y avait eu trop de ventes pour trop peu de place disponible. Car comme à la dernière Splash, les conditions et l'ambiance n'aide pas à passer une bonne soirée, trop de monde, trop de queue mais cette fois-ci, nous n'avons pas assister à un sauna/douche de sueur géant(e) ce qui me mit  le sourire aux lèvres à quelques reprises. Nous n'avons fait aucune rencontres ce qui me désola, les gens essayaient tellement de se mettre dans l'ambiance (presqu'inexistante -mauvaise je suis-) qu'ils en oubliaient leur prochain. Et j'étais dans le lot, donc c'est juste une constatation.

5heures ; Départ anticipé de notre part car selon moi, la soirée rimait plus avec "Répétition" et "Déjà vu" pour y rester une heure de plus. Nous avions toujours le même morceau répété, remixé et remélangé durant des dizaines de minutes, toujours autant de monde dans le fumoir et dehors (si nous pouvions y avoir accès), un bar bondé que ce soit au Centraal ou au Bar à Bulles.

J'ai quand même réussi à danser comme une tigresse, mariée à un buffle en étant à la fois un serpent prête à bondir sur du vide. (Mais rien de ouf, bien que cette soirée me rappela la jungle/

A.L

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