La tournée des festivals d’été démarrait officiellement ce week-end avec We Love Green, saison 6. Cette édition du festival écolo s’annonçait chaude et pleine de surprises musicales. Monsieur_Robs vous raconte son premier jour au Bois de Vincennes
SAMEDI 10 JUIN. JOUR 1.
15h15. A peine sortie du métro, les kimonos, make-ups tribaux et shorts déchirés se bousculent déjà. Pour ce Coachella frenchy, la population est clairement jeune et branchée ce samedi. Avec en mémoire les journées boueuses de 2016, je rejoins mon équipe tout aussi instagrammable pour les quelques minutes de marche qui nous sépare de cette édition ensoleillée.
15h40. En moins de 20 minutes (bon point !), après une fouille quelque peu légère (mauvais point !), nous entrons. Après un passage au cashless pour recharger nos précieux bracelets, nous passons dans l’un des quatre bars prendre une première bière, l’accès y sera pour le moment plutôt rapide.Nous découvrons alors la fin du spectacle de L’impératrice, un groupe français entre funk et pop, mais surtout complètement kitsch. Parfait pour un début d’après-midi sous un soleil fracassant.
17h35. Une bière plus tard, nous nous approchons de La Clairière pour découvrir ABRA. La jeune américaine arrive sur scène tout de blanc et transparence parée pour délivrer un performance folle. Sur des productions Hip-hop minimalistes et dans l’air du temps, la demoiselle dévoile une voix autant puissante que fêlée et imparfaite. Le sex-appeal ne gâchant rien au show. Une jolie révélation de ce premier jour.
18h13. A peine le temps de s’extasier devant ABRA que nous devons courir pour voir la fin de Agar Agar. Duo français récemment découvert, il nous régale pop synthétique complètement vintage et plutôt cool. La scène Lalaland n’était clairement pas assez grande puisqu’on ne verra globalement rien des deux artistes, sauf quand la foule se dissipe, à quelques minutes de la fin, pour se ruer vers Damso.
18h57. Alors qu’on se dirige vers la Prairie (aka “La grande scène) pour s'épanouir devant Benjamin Clementine, nous décidons de passer prendre une bière. Et c’est là que la galère commence et qu’elle se poursuivra toute la soirée : se faire servir au bar prendra entre 15 et 35 minutes, globalement, le plus plus gros problème de ce festival, qui ne compte que 5 à 6 serveurs par bars… Grosse déception !
19h22. Nous plongeons enfin dans les ballades mélancoliques de Benjamin Clementine. Déjà en admiration à l’écoute de ses albums, la voix soul et si grave du jeune et handsome londonien prend tout son sens en live. Armé de son jazz-band et de son piano, l’artiste délivre, pour CBB, l’un de ses performances les plus planantes de ce festival.
20h18. L’heure de la pause sonne pour ma troupe et moi-même. Après avoir analysé et comparé toutes les offres de restauration du festival, nous nous rabattons sur un croque-monsieur. Un choix très varié, des prix de raisonnables à surréalistes, mais globalement, l’offre food de We Love Green doit en contenter plus d’un !
21h00. Solange, a.k.a la soeur de Beyoncé, a.k.a l’une des têtes d’affiche de l’événement, a.k.a la nouvelle reine de l’indie-Rnb, entre en scène. Avec sa scénographie léchée, ses chorégraphies perchées et sa voix vont envoûtant le public. Même si le choix de la programmer à cette heure nous laisse un peu pantois, il faut reconnaître que la cadette des Knowles sait y faire : gracieuse et naturelle, elle livre un spectacle musical entre jazz et r’n’b. C’est unique et c’est beau.
22h15. De retour à la Clairière, c’est Flying Lotus qui enchante le public. Caché derrière son écran rempli de projections bizarroïdes et psychés à souhait, l’artiste semble venu d’une autre planète. Son set électronique groovy et planant donne envie d’une seule chose : fermer les yeux, lever et les bras et sourire.
23h12. Noir de monde. C’est le terme qui nous vient en tête lorsque nous arrivons devant Justice. Tête d’affiche ultime de ce premier jour, le duo proposera évidemment un set très léché, reprenant à foison les pépites tubesques de ses dernières années. Malgré l’effort et un public globalement comblé, je ne trainerais pas longtemps dans les parages pour ce set un peu trop attendu à mon goût.
23h50. A l’inverse, et malgré la fatigue, c’est le canadien Richie Hawtin qui réjouira mes papilles musicales de cette fin de soirée. Le public y sera moins présent, pourtant la minimale folle et les notes distordues auront l’effet escompté : me faire danser, sauter et crier comme le doit un bon set de musique électronique.
1h12. CLAP DE FIN DE CETTE PREMIÈRE JOURNÉE.
On se retrouve soon pour la suite de nos aventures musicales sur WE LOVE GREEN.
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