La 18e édition de “Solidays” se déroulait à l’Hippodrome de Longchamp ce
week-end du 24 au 26 juin. L’évènement, organisé par l’association Solidarité
Sida, a vu passé plus de 200 000 spectateurs pour des dizaines de concerts.
Avec un peu de retard, Monsieur-Robs revient sur ce week-end festif &
important.
Crédit Photo : Monsieur-Robs |
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Vendredi.
Alors que nous préparons nos plus belles tenues de festival, à base de
kimono, de bandeaux fleuris et de make-ups indiens, la fille d’attente se
profile. Nous l’esquivons par chance, mais nous retrouvons à l’intérieur des
amis qui attendaient depuis déjà deux heures. Les mines ne semblent pas ravies
pour ce début de festival. Le week-end s’ouvre avec M83. La foule est encore
assez éparse lorsque le jeune beatmarker s’empare de la scène Bagatelle. Son
electro-pop venue d’une autre planête va enchanter les centaines de
festivaliers dans un mouvement lent et gracieux. Parfait pour ouvrir notre
festival à nous !
Flume, l’évènement de la soirée pour beaucoup, sera aussi la plus grande
déception de l’équipe. Un set qu’on imagine intense et qui sera finalement
plutôt mollasson et sans les belles envolées qu’on attendait. Le public restera
jusqu’à la fin, nous non. A l’inverse, belle surprise du côté du Dôme avec Bloc
Party. Les anciens, menés par Kele Okereke, proposeront une performance
survoltée avec ce rock efficace à souhait. On adore ! Alors qu’une grande
majorité du public se dirige vers la scène Paris pour y voir DJ Snake, c’est le
Nova Mix qui gagnera nos faveurs avec le dj set électronique aux accents africain de Pouvoir Magique. Le public est au rendez-vous, les mouvements du bassin
aussi.
Bloc Party - Crédit Photo : Monsieur-Robs |
Boys Noize - Crédit Photo : Monsieur-Robs |
Samedi.
Les tenues sont toujours colorées, les yeux déjà un peu cernés mais le
jour numéro 2 commence sous de très bons hospices avec l’arrivée de Broken
Back. Le beau breton, accompagné de son batteur, va enjouer la foule de sa pop
chill et dansante, notamment grâce à son désormais célèbre “Halcyon Birds”.
Après un passage éclair devant ALLTTA, le projet électronique et hip-hop
de 20syl (C2C) et du rappeur américain MR. J. MEDEIROS, très efficace
d’ailleurs, nous fonçons voir Keziah Jones. Drapé d’un grand châle orange,
l’artiste sera à la hauteur de nos espérances avec sa voix soul et son univers
unique entre rock, funk & jazz. Quelques problèmes de sons viendront
ponctuer malheureusement la prestation mais la présence de Selah Sue sur l’un
des titres ravira toute l’assemblée.
Keziah Jones - Crédit Photo : Monsieur-Robs |
Et la belge montera sur la scène Paris quelques minutes après. Un moment
unique, probablement notre coup de coeur de cette journée. Pendant une heure,
sa voix éraillée mais si puissante va nous ravir. Des capotes gonflés en ballon
au dessus du public la fera sourire, le public également, et la performance sur
“Alone” et “Raggamuffin” confirmera notre amour pour la belle demoiselle.
Les pattes éreintées, nous laissons le festival se poursuivre sans nous.
Dimanche.
Déjà la dernier jour et c’est par Louane que la journée commence. Un
public jeune et enthousiaste de voir la jeune artiste qui annoncera pour
l’occasion les scores du match de foot des bleus contre les irlandais.
Viendra alors notre moment favori de ce festival : Le passage d’Ibrahim
Maalouf sur la scène Paris. Le jeune trompettiste va délivrer une performance
unique de son répertoire mixte. De la pop, des pointes d’électro, de rock et de
soul pour enchanter le public et l’équipe de CBB. Un régal ! Également un 10/10
pour la jeune Jain, révélation musicale française de ce début d’année. Vêtue de
sa petit robe noire, la belle demoiselle fera le plein. Une heure de pop, la
jeune artiste maîtrisant sa voix, sa boite à rythme et les mouvements des bras
du public à la perfection.
Alors que nous avons la bonne idée de pourrir notre tenue festivalière
pour voir la Color Party, c’est au tour des légendes de Cypress Hill d’enflammer
le festival. Un public clairsemé mais fidèle au poste pour re-découvrir les
tubes du trio comme “Insane in The Brain”. Un live plutôt efficace.
La journée du dimanche et le festival s’acheveront pour l’équipe avec
Petit Biscuit. La scène du Cesar Circus sera le mauvais choix stratégique du
week-end, le public dépasse très largement la tente pour voir le jeune prodige.
Planant à souhait, c’est une révélation que nous n’oublierons pas.
Monsieur-Robs
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