[INTERVIEW] Boulevard des Airs à l'Ardèche Aluna Festival

Rencontre avec Boulevard des Airs à l'occasion de l'Ardèche Aluna Festival 



Votre troisième album s’appelle Bruxelles, avez-vous un rapport particulier avec cette ville ? 
A la base, il n’y a pas de rapport particulier entre Bruxelles et nous, c’est une ville qu’on connaissait très peu mais ce n’est pas un hasard non plus. La chanson « Bruxelles » raconte une histoire qu’on a vécu avec une fille qui s’en va vraiment là-bas. Le fait est que dans un train pour Bruxelles qu’on a décidé d’appeler cet album comme ça, aujourd’hui on connait mieux cette ville puisqu’on est invité régulièrement là-bas. 

Vous êtes beaucoup dans le groupe, comment se déroule la phase de création ? 
Le processus de création se fait toujours en groupe, parce qu’on enregistre chez nous à Tarbes. Nous avons un petit home studio, chacun peut mettre son idée sur une clé usb, le logiciel. On fait tourner les projets entre nous, cela nous permet que chacun s’y retrouve, que chacun puisse mettre ce qu’il a envie de mettre sur une chanson.

Quelles sont vos inspirations quand vous écrivez ? 
Tout ce qu’on peut toucher, écouter. Nos cinq sens, tout est source d’inspiration. C’est très varié, nous sommes neuf musiciens. Nous n’écoutons pas les mêmes choses et on essaie de mélanger toutes les influences, ça donne un album qui ne se ressemble pas. La cohérence est donnée par le fait qu’on est 4 ou 5 compositeurs, on ne fait pas chacun sa chanson de son côté.

Avez-vous un rituel particulier avant de monter sur scène ?
Nous avons un petit rituel pour casser l’appréhension qu’il peut y avoir avant de rentrer sur une scène. C’est surtout à base de calins, on se file les dernières consignes puis on se lance dans le grand bain. 

Boulevard des airs existe depuis 12 ans maintenant, qu’est-ce qui a changé dans votre rapport à la scène ? 
On l’appréhende de manière plus professionnel, on a beaucoup évolué. Nous étions peut être un peu foufou au début, maintenant nous sommes plus pros.On apprend mieux, on y habite depuis longtemps. On connait mieux cet espace, on appréhende sans trop de pression que par rapport au début. 

Connaissiez-vous l’Ardèche Aluna Festival avant d’y être programmé ? 
Nous connaissions de nom mais nous n’étions jamais venus entant que festivaliers. Le spot est génial, c’est très beau ! Cela change des grands champs, un peu plats. Ici c’est super convivial. 

Vous avez tourné dans beaucoup de pays, est-ce qu’une scène vous a marqué plus qu’une autre ? 
Oui, au Québec ! Ce n’était pas une scène immense mais c’était au coeur de la ville. C’était atypique ! 

Comme voyez-vous la suite ? 
On l’envisage bien, on est en train de réfléchir à la suite, de penser à une quatrième album. On prend beaucoup de plaisir à jouer sur scène, à passer du temps entre nous. Tant qu’il y aura ce plaisir, on pensera toujours à une suite. 

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