[REPORT] Les Nuits Claires 2016

Après une très belle première édition en 2015, le magazine Marie Claire s’emparaît du Yoyo pour un week-end de “Nuits Claires”. Un festival placé sous le signe de la pop music, évidemment, mais surtout de l’électro. L’équipe CBB vous raconte son week-end.

JOUR 1 

Il est presque 21h quand nous arrivons au Palais de Tokyo. A peine le temps de prendre un verre et d’investir les lieux que Claude Violante, tout de noir vêtue, monte sur scène. Pendant un peu plus de 20 minutes, la jeune demoiselle, accompagné de son dj-pianiste, nous envoute d’une pop planante, aux accords sombres et à la voix suave. Son passage au Badaboum en première partie de Yanis (notre report ici) nous avait marqué, cette redécouverte confirme notre plaisir.

Her a conquis les coeurs du Yoyo. Le duo francais, ancien Popopops, a séduit l’assistance par leur univers très sixties. Leur premier EP teinté de sensualité entraine, apaise et captive. « Five Minutes » fait place à une voix voluptueuse, « Union » offre une ode à l’amour dans une ambiance propice aux lâché prise. Porteur d’un univers, les français ont su le transmettre au public sans retenu. 

C’est ensuite au tour de l’adorable Josef Salvat, déjà découvert au Yoyo par notre équipe lors la Creative Live Session, d’entrer en piste. Chemise à motif et sourire aux lèvres, le bel australien de 26 ans nous regalera alors d’une pop moderne aux refrains enjoués, sa voix est douce, sensuelle et nous fera surtout craquer sur sa reprise de “Diamonds” de Rihanna qui l’a fait connaître. 



Jono Ma entre en piste pour finir cette première journée. Le début nonchalant n'invite pas le public à se laisser aller. La salle se vide peu à peu devant le jeune australien loin de Jagwar Ma, très loin. Les tentatives de séduction sont brèves, les plus courageux restent face à la scène mais abandonnent vite. 


JOUR 2
Le second jour 100% DJ Set prépare le public à danser toute la nuit. 

Crédit Photo : Monsieur Robs
A peine remis de nos émotions de la veille, nous entrons au Yoyo sur les coup de 22h15, alors que la performance de Les Gordon se termine. C’est alors que deux A géants s’installent sur le devant de la scène. POSTAAL, qui vient de signer dans le label de BETC POP, entre alors en scène encagoulés. Le duo franco-britannique emmêle les genres. La douceur de la pop planante mène à l’agressivité de l’électro, très présente lors de la performance ce soir, et s’accompagne de deux voix complètement différentes, d’un côté suave, de l’autre puissante. C’est efficace et ça fait du bien.

Crédit Photo : Monsieur Robs

La scène se libère alors pour Yall. Les quatre artistes barcelonais arrivent alors pour proposer leur set électro, aux influences deep-house, qui va littéralement enflammer le yoyo. En terminant la performance par leur titre “Hundred Miles”, avec lequel ils cartonnent depuis quelques mois et qui n’est pas sans rappeler le “Lean On” de Major Lazer, le collectif terminera en beauté.


Le sol tremble dès l’arrivée de Peaches, les mains sont en l’air emportées par un son incisif presque brutal. Les lumières fusent sur un public décontenancé. La canadienne alterne les styles, le Hip Hop mêlé aux sons résolument rock, offre une forme de spectacle derrière des platines. L’univers particulier de la chanteuse surprend, un peu trop punchy pour certains et plein de vitalité pour d’autres. Le public semble divisé. 
Crédit Photo : Monsieur Robs

Étienne de Crecy a su revitaliser un public qui semblait se fatiguer. Les transitions sont propres, le bon titre au bon moment. Le fumoir presque vide pendant sa prestation témoigne de l’engouement présent durant le set. Un bol d’air frais musical. Roman de Breton Labs enchaîne rapidement, une occasion de découvrir le jeune homme en solo. Un DJ set efficace, fidèle au personnage qui a réussi à retenir les plus courbaturés.

Le petit + : La présence des partenaires comme Hello Bank offrait la possibilité au public de se faire tirer le portrait pendant qu'un stand Yves Saint Laurent proposait aux demoiselles de se faire maquiller face à la scène. Le public pouvait déambuler sans tomber sur son voisin ou se rendre au fumoir en extérieur sans être intoxiqué par la fumée. Bon point !


Monsieur-Robs & A.Cusack 

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